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Extraits de Tokyo Rhapsodie
29 août 2008

XII. LES FEUX D’ARTIFICES EN ÉTÉ - Part. 2

Extraits du roman Tokyo Rhapsodie aux éditions la Musardine, cliquez ici pour en savoir plus...

Le nez pointé vers l'intimité de la jeune fille assise devant lui, Seiji tendit un doigt vers la fente. Le sexe déjà humide s’ouvrit sans effort.

— Y a pas à dire, t’en as envie.

Il ne lui laissa pas le temps de protester.

— T’es mouillée comme une huître fraîche. Allez, t’inquiète pas, je vais bien m’occuper de toi.

Joignant le geste à la parole, il prit la boucle d’oreille et se la fourra dans la bouche. Yu-Chan ferma les yeux mais il la rappela à l’ordre d’une tape sur le genou.

— Tu veux ta boucle et tu vas l’avoir, et plus profond que tu ne le crois.

La boucle posée sur sa langue éraillait bizarrement sa voix. Il approcha à nouveau le visage de l’entrecuisse de Yu-Chan. Prenant le ton des enfants sages à la cantine, il se souhaita bon appétit et il entra sa langue dans la fente offerte. Il commença à lécher le pourtour des lèvres à peine auréolé d’un duvet noir. La fille tressaillait à chaque fois que la boucle de métal touchait ses chairs exposées, mais ne faisait aucun effort pour échapper à la caresse.

Elle ne put réprimer un soupir quand la langue, enhardie, plongea dans sa fente et remonta le sillon, toujours plus haut. Ce voyou s’y entendait et il trouva le clitoris, qu’il fit sortir d’un coup de langue avant d’ouvrir la bouche pour aspirer les chairs roses dans une longue succion. Reprenant son souffle, il commença à jouer avec le petit bouton maintenant tout gonflé, s’amusant à l’agacer avec la boucle qu’il gardait sur le bout de sa langue.

Pour Yu-Chan l’expérience était trop forte. Le visage défait, elle n’osait pas regarder cette tête la léchant entre les cuisses. Elle ne voulait pas voir non plus le motif de son kimono sur son bas-ventre, des ballons et des cerfs-volants, qui, il y a une heure encore, lui plaisaient follement et qui, maintenant, semblaient appartenir à un autre monde. Son corps la trahissait, des spasmes la faisaient gémir, et la langue n’arrêtait toujours pas. Elle sentit cette sensation monter en elle, un plaisir comme jamais elle n’en avait connu. Ce fut une fusée lancée dans le ciel, et l’orgasme la bouleversa. Ce fut une explosion pareille à celles qui se déchaînaient dans la nuit au-dessus d’elle.

Le garçon se redressa comme à regret et lui tendit la boucle, mais la jeune fille fit doucement non de la tête. Le corps encore brisé par l’orgasme qu’elle venait de connaître, elle le supplia de ne pas partir, de ne pas la laisser. Cela sembla toucher le garçon, sa voix se fit douce quand il lui demanda si c’était vraiment ce qu’elle voulait. La réponse était évidente.

Baissant son pantalon d’ouvrier et son caleçon, il révéla son sexe en pleine érection. Il souleva Yu-Chan comme si c’était une fragile poupée de porcelaine. Les membres encore engourdis par la commotion, elle le laissa faire. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine.

Il passa dans son dos et, la maintenant toujours à bout de bras, il s’assit sur la balançoire. Sa verge dressée pointait vers la fille. La prenant à bras le corps il la fit asseoir sur ses genoux. Elle était plus petite que lui et il se retrouva le nez dans ses cheveux. D’être aussi près, il pouvait sentir son parfum. La peau de sa nuque semblait très blanche, fragile, et l’envie qu’il avait d’être doux avec elle redoubla.

Délicatement, il glissa sa main dans la manche du kimono, sentant la petite frémir alors qu’il effleurait son bras en remontant vers sa poitrine. Il lutta un instant contre le soutien-gorge matelassé, mais parvint à poser sa main en dessous, directement sur le sein. Il sentait le cœur affolé de la jeune fille battre sous ses doigts. Tout son corps tremblait.
De son bras encore libre il l’enlaça doucement et glissa sa main entre les cuisses blanches qui émergeaient du kimono retroussé. Il retrouva immédiatement le chemin de la tendre ouverture qu’il avait excitée de sa langue auparavant. Elle était humide, tout l’entrecuisse de Yu-Chan était moite de transpiration et de l’eau claire de son sexe. Il ouvrit les petites lèvres avec le pouce et l’index, et la fille se mit immédiatement à gémir. Prenant alors son sexe à la base du gland, il entreprit de la caresser avec douceur.

Yu-Chan revenait lentement à elle. Au loin la pétarade du feu d’artifice continuait. Le garçon titillait son téton du bout des doigts tandis qu’avec sa verge il branlait le petit bouton de son clitoris, réveillant patiemment son désir. Quand enfin il la sentit prête, il se glissa en elle. Elle eut un sursaut et agrippa des deux mains les chaînes de la balançoire. Il la sentit se tendre ; son gland était à l’intérieur, c’était chaud, humide, étroit. Il donna un coup de reins, poussant en avant tandis que de ses deux mains il plaquait la fille contre lui. Elle eut un étrange sanglot, il poussa encore. Jamais il n’avait été dans un orifice si serré et si brûlant. Luttant contre l’envie de décharger, il se força à aller et venir lentement, conscient des palpitations de son membre dans ce fourreau de chair. Il accéléra le rythme sans hâte. Yu-Chan, qui avait d’abord gémi, criait maintenant. C’était bon, c’était incroyablement bon.

Il sortit d’elle une seconde avant l’explosion finale, et d’une bourrade il la poussa à terre. Soulevant son kimono, il révéla une croupe blanche et immaculée, un peu opalescente sous la clarté diffuse, et sans attendre il déchargea dessus, l’aspergeant de sperme, jet après jet. Elle, à quatre pattes, les mains et les genoux salis de terre, attendait en silence.

Sans la regarder, il jeta à ses pieds la boucle d’oreille.

—Tiens, tu l’as bien méritée.

Une fois seule, Yu-Chan n’avait plus su si elle devait pleurer ou rire. Ce garçon était à la fois un cadeau merveilleux et un mufle de la pire espèce. La solitude finit par l’emporter et des larmes commencèrent à couler sur ses joues longtemps après que le bruit des pas du garçon se fut évanoui dans la nuit. Elle pouvait sentir le sperme gluant lui couler lentement le long des fesses.

— Est-ce que je suis une mauvaise fille, maman ?

Elle avait interrogé l’obscurité, éperdue. Le filet de semence qui coulait toujours avait atteint son entrecuisse moite et souillée. Haut dans le ciel une ultime fusée sifflait, laissant derrière elle une traînée rougeâtre.

tokyorhap_icone

 

 

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