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Extraits de Tokyo Rhapsodie
1 août 2008

VIII. DE LA PIPE AU JAPON

Extraits du roman Tokyo Rhapsodie aux éditions la Musardine, cliquez ici pour en savoir plus...

Daniel avait rejoint Kasumi dans le lit. Elle s’était mise sous les draps et elle le regardait, les yeux brillants d’une invitation muette. Maladroitement, Daniel prit son visage dans la main gauche et l’attira à lui. Ils s’embrassèrent. D’abord timide, elle oublia sa réserve et répondit à son baiser en glissant doucement sa langue contre la sienne.

Quittant un instant sa bouche, Daniel se redressa à moitié et ouvrit les draps en grand, révélant le corps de Kasumi, son ventre plat, ses cuisses longues et fines. Il passa un doigt gourmand sur son épaule, près de son cou, appréciant la douceur de sa peau, son élasticité. Se collant de nouveau à sa bouche comme un noyé manquant d’air, il continua à faire courir son doigt le long du corps de la jeune femme, passant sur le rembourrage du soutien-gorge, descendant vers son ventre. Elle frémit quand il atteignit la zone proche de son nombril. Après avoir goûté une dernière fois à ses lèvres, il se déplaça vers son bassin. Partant de son genou, il remonta sa main à l’intérieur de sa cuisse et atteignit la petite culotte brodée. La bouche sèche, il prit le bout de tissu à deux mains, au niveau des hanches, et le fit glisser, libérant l’odeur un peu âcre de son sexe. Il contempla un instant la fente, ouverte de désir, les lèvres roses, longues et parfaitement dessinées, avec au-dessus le clitoris un peu plus foncé. Les grosses lèvres étaient rasées, et elle n’avait gardé de sa toison qu’un toupet ras et triangulaire.

Il s’approcha et l’odeur se fit plus forte, l’intérieur palpitait. Pointant sa langue, il la fourra directement dans le trou sombre puis remonta vers le clitoris, lapant tout du long les lèvres déjà couvertes de sécrétions. Tournant un instant la tête, il suça son propre petit doigt et l’introduisit avec lenteur. Elle bougea à peine, mais il entendit son souffle s’accélérer. Il fit sortir l’auriculaire, couvert de ses humeurs poisseuses, et passa la main sous ses reins, comme pour mieux assurer sa prise avant de plonger à nouveau sa langue dans ce sexe qui s’ouvrait comme une bouche.

Doucement, l’air de rien, il tâta la fente des fesses avec l’index et le majeur, et il finit par trouver le trou qu’il y cherchait. En même temps, il s’appliquait à faire sortir le clitoris, et le coquin pointait joliment. Kasumi s’était mise à gémir et sa voix, transfigurée par le plaisir, grimpait dans les aigus. Sans cesser de travailler le bouton de chair de sa langue, il posa son petit doigt sur l’anus de la fille et commença à l’y introduire. Il la sentit se tendre presque instantanément tandis que la fente qu’il suçait devint brutalement inondée. Il poussa encore son petit doigt, léchant tout ce qu’il pouvait. Elle se tortillait et finit par attraper son poignet, luttant pour repousser la main et le doigt qui fouillait ses fesses.

Il maintenait son bassin contre son visage, mais elle se débattait, haletante. Pourtant, à chaque poussée de son doigt, il la sentait réagir et dégorger un peu plus de son eau. Elle finit par lui échapper et alla s’asseoir à la tête du lit, ses bras enserrant ses jambes repliées.

Il fallut à Daniel des trésors de patience pour la ramener à une humeur plus enjouée : ce furent caresses, baisers, promesses de volupté. Elle finit par s’allonger, comme de mauvaise grâce, mais la fente était toujours aussi humide et Daniel eut tôt fait d’y raviver la passion. Il connaissait intimement son corps et sa langue en explora tous les ressorts, n’arrêtant qu’une fois que Kasumi eut crié pour de bon et qu’elle se fut abandonnée, brisée par l’orgasme.

Le menton encore humide des sécrétions de la Japonaise, Daniel s’allongea à ses côtés, caressant son sexe dressé. Il se pencha vers elle et lui murmura l’une des rares phrases de japonais qu’il connaissait : "Chinchin o shaburimasen ka." Dans sa bouche, cela ressemblait plutôt à "Chinchin ! Chat bouilli m’assène, qu’à ?" mais Kasumi eut l’air de comprendre le message.

Depuis son arrivée au Japon, Daniel avait eu maintes fois l’occasion de s’étonner, et de se féliciter, du goût que les filles montraient pour la fellation. Toutes les Japonaises semblaient savoir sucer, et certaines mettaient vraiment du coeur à l’ouvrage. Kasumi par exemple commençait presque toujours par prendre sa verge comme un oisillon tombé du nid, la caressant doucement avant de faire sortir le gland et de le frotter légèrement contre le bas de sa joue. Voir son sexe dressé effleurer ce doux visage aurait pu suffire à le faire jouir et il devait faire de gros efforts pour ne pas lancer sa semence directement sur le visage et dans les cheveux de son amie.

Elle continuait en donnant de petits coups de langue sur le gland, descendant en lapant le frein et le reste de son sexe. Arrivée à la base, elle ouvrait sa bouche et se mettait à sucer la verge sur le côté, comme on le fait avec un esquimau quand on veut d’abord manger le chocolat croquant. Elle remontait alors, mais seulement après avoir bien fait jouer les nerfs de Daniel, et elle avalait goulûment son gland dans un bruit mouillé. Il se demandait parfois comment une bouche si petite pouvait prendre en elle toute l’épaisseur de son désir, mais elle y parvenait. Elle montait et descendait, laissant échapper sans pudeur d’insolents bruits de succion. Parfois Kasumi poussait le jeu assez loin pour qu’il jouisse, prenant le flot de sperme dans sa bouche. Elle se relevait alors un peu et, entrouvrant ses lèvres, elle laissait la semence couler le long de son menton et jusque dans ses mains qu’elle tenait en coupe. Cette vision suffisait souvent à faire bander le Français derechef.

Mais ce soir Kasumi n’était pas d’humeur à le faire jouir sans compensation. D’un geste elle attrapa l’un des préservatifs sur la desserte et elle en déchira l’enveloppe. Sortant avec précaution la fine pellicule de latex, elle la tendit à Daniel qui entreprit de s’en encapuchonner.

Alors qu’il travaillait à la lutte contre la surpopulation au Japon, Kasumi se lova contre lui et retira son soutien-gorge. Daniel rechignait à le faire lui-même : une fois le sous-vêtement ôté il ne restait plus grand-chose de la gorge en question. Les seins étaient minuscules ; couronnés d’une aréole d’un brun sombre, ils bombaient à peine. Elle lui souffla doucement dans l’oreille tout en agaçant son téton droit. Daniel, qui se faisait l’effet d’un pédophile quand il regardait ces seins dignes d’une toute jeune adolescente, se concentra sur sa tâche et parvint à dérouler la capote rose.

Kasumi posa ses mains sur la poitrine du garçon et le poussa en arrière, l’allongeant sur les draps froissés. Elle l’enjamba et, rejetant la tête en arrière, elle le glissa en elle. Même à travers la gaine de latex, Daniel pouvait sentir la chaleur et l’excitation de la jeune femme. Elle commença à pousser de petits gémissements, retrouvant cette voix un rien enfantine qu’elle prenait quand il lui donnait du plaisir. Daniel posa ses mains sur les hanches étroites qui se balançaient au-dessus de son bassin, moins pour imposer son rythme que pour sentir le satiné de sa peau. Elle allait comme une folle sur la pointe dressée entre ses cuisses, montant toujours plus haut, explorant les sommets conduisant à l’orgasme. Lui avait descendu un peu les mains pour sentir ses fesses. Elles étaient fermes, dures, et tendues dans l’effort qu’elle faisait pour venir. Il n’osa pas explorer le sillon et se contenta de les caresser délicatement. Elle était en train de jouir, elle poussa un ultime cri puis sortit hors d’elle le sexe toujours intact du garçon.

Saisissant la capote par le renflement pointant au-dessus du gland, elle l’arracha sans hésitation. Ignorant la douloureuse tension de Daniel, elle prit son sexe dans sa bouche, ne gardant que le bout lisse du gland contre ses lèvres, titillant le méat de la pointe de sa langue tout en caressant vigoureusement la verge de sa main droite. Daniel eut à peine le temps de réaliser ce qu’elle faisait qu’il jouissait dans sa bouche. Elle le regardait, ses yeux avaient seulement une expression de curiosité, avec au fond des pupilles quelque chose de froid, tandis que Daniel aspergeait de sperme sa bouche chaude comme l’enfer.

tokyorhap_icone

 

 

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